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  • ⚔️ L’avenir du dollar face au BRICS / Le Private Equity 💰

⚔️ L’avenir du dollar face au BRICS / Le Private Equity 💰

Edition #33 - La dédollarisation de l'économie et l'ambition des BRICS / Qu'est-ce que le Private Equity

👉 C’est la 33ème édition de la newsletter envoyée toutes les 2 semaines à l’ensemble des membres gratuits + prémiums.

Bienvenue pour cette nouvelle édition !
Nous sommes plus de 18 000 🤩

⏱️ Temps de lecture : ~ 8 min

Au programme de cette édition :

  • 🗞 S’informer : Une sélection d’actus pour rester à jour

  •  💡S’éclairer : L’avenir du dollar face au BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et leur volonté de dédollariser leurs économies. Ça va swinguer.

  • 🍃 Feuilles Volantes : c’est quoi le Private Equity et comment y investir.

  • 🚀 Ça pourrait t’intéresser : les Dividend Aristocrats, le conseil financier nouvelle génération, un nouveau bulletin de paie à l’été et pourquoi le taux du Livret A n’augmente pas aussi vite que l’inflation ?

  • Si on t'a transféré cette édition et que tu souhaites t'inscrire :

  • 📺 Replay Webinaire : j’ai été l’invité il y a 2 semaines d’un webinaire organisé par Linxea. On a abordé les bases de l’épargne financière avec un focus sur l’assurance-vie. Si tu souhaites voir le replay, c’est ici.

  • ⚡️ Lancement d’une nouvelle mini-formation : maîtriser les bases de la Bourse.
    Deviens membre prémium et rejoins la communauté Regenize Flash pour te former en continu et prendre le lead sur tes finances avec les formations illustrées. Tu auras accès :

    • Aux formations déjà publiées (voir la liste des formations).

    • À l’intégralité des feuilles volantes

    • À l’espace communauté (espace formation espace d'entraide, accès aux lives, etc.)

    • Toutes les 3 semaines une nouvelle mini-formation pour doper ta culture financière

    • Prix : 80€/an ou 9€/mois.


🇫🇷 La France échappe à une baisse de sa note malgré le déficit public et l'endettement record. Les agences de notation sont clémentes envers la France en raison de la garantie implicite de l'Allemagne et de l'épargne des Français (merci à toi 😅).
Ca ne devrait donc pas mettre de coup de frein à l’utilisation de la dette pour financer les projets de l’Etat.

🏠 Crise immobilière ? Un chiffre a fait le tour des médias, les défaillances des entreprises dans l’immobilier s’accélèrent : +84% pour les agences immobilières et + 53,8% pour les promoteurs immobiliers et constructeurs par rapport à la même période il y a 1 an. Après une décennie de taux bas (et donc d’argent pas cher) et une envolée des prix de l’immobilier, est-ce une crise ou un réajustement nécessaire du marché ?

Selon le Cercle de l’Épargne : “Au premier trimestre 2023, les prix des logements anciens en France (hors Mayotte) baissent pour la première fois depuis le deuxième trimestre 2015. Cette baisse est néanmoins limitée : -0,2 % par rapport au quatrième trimestre 2022 (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après une stabilité au quatrième trimestre 2022 et +1,5 % au troisième trimestre 2022. Dans plusieurs pays dont les États-Unis ou le Royaume-Uni, le processus de baisse est bien plus marqué.”

📈 Les dividendes progressent plus vite que les salaires : La distribution de dividendes au premier trimestre 2023 a atteint un record ! Ils battent l’inflation, et sont bien au-dessus de la hausse des salaires :

  • Hausse des dividendes : + 12% par rapport à 2022.

  • Hausse des salaires : + 4% à 6% sur 1 an (US et Europe).

  • Hausse de l’inflation : + 8% à +9% sur 1 an.

La rémunération du capital paye donc mieux que la rémunération du travail sur 1 an et fait surtout mieux que l’inflation.

🌙 Nvidia to the moon : Nvidia rejoint le club fermé des entreprises valorisées à plus de 1 000 milliards de dollars en Bourse grâce à la forte demande mondiale pour ses puces indispensables à l’intelligence artificielle.
Fondée en 1993, la société s'est spécialisée dans les processeurs graphiques avant de se tourner vers le marché de l'IA avec succès. Ses prévisions de chiffre d'affaires ont dépassé de plus de 50% les estimations des analystes, ce qui a fait bondir sa valorisation boursière de 200 milliards de dollars en une nuit.

💶 Monnaie Numérique : Les banques centrales envisagent toutes la création de monnaies numériques (MNBC) . Selon une étude d'économistes de la Banque d'Angleterre, l'émission d'une MNBC pourrait booster l’économie et augmenter le PIB.
Dans leur modèle (article un peu technique et en anglais), les économistes ont exploré le scénario où une banque centrale émettait 30% du PIB en MNBC (contre une quantité équivalente de dette publique).
Résultats : une baisse des taux d’intérêt et un PIB boosté de 6%.
Ce n’est qu’un modèle…

💉 Le fisc dopé à l’IA : l’intelligence artificielle sera utilisée par l’administration fiscale pour détecter rapidement des anomalies.
Des exemples d'utilisation : détection d'incohérences entre déclarations et revenus, utilisation des réseaux sociaux pour cibler les manquements graves, analyse rapide des liens entre individus et entreprises, etc.

À part ça

  • 📺 Netflix acte la fin du partage de mots de passe. Il faut dorénavant faire partie du même foyer (et vivre sous le même toit) pour bénéficier d’un accès à 1 seul compte.

  • 🇪🇺 La BCE a fêté ses 25 ans. L’occasion de rappeler la mission principale de la BCE : maintenir l’inflation à 2%, contre 7% aujourd’hui.

  • ⛽️ Pétrole : l’OPEP veut baisser sa production pour maintenir le prix du pétrole à un prix plancher de 80$

  • 🏦 Le taux d’usure (taux max auquel on peut emprunter) frôle les 4.7%

  • 🏠 Immobilier : le gouvernement veut mettre fin au Pinel et limiter le PTZ (Prêt à Taux Zéro)

Article rédigé avec l’excellent MoneyRadar, un média d’éducation et d’information pour les investisseurs français qui a pour mission de t’aider à prendre les meilleures décisions financières. Tu peux les retrouver sur leur chaîne Youtube, Instagram et Twitter ou directement sur la newsletter.

Défier la dominance du dollar : le projet des BRICS

L'économie mondiale traverse d'importants bouleversements avec l'émergence d'un nouveau centre de pouvoir : les BRICS.
Le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud ne cachent plus leur intention de diminuer leur dépendance vis-à-vis du dollar américain (USD).

Mais que cherchent-ils réellement ?

Un peu de contexte

Depuis la seconde guerre mondiale, les échanges commerciaux internationaux ne se font plus avec de l’or mais avec du dollar. En effet, après la guerre, seuls les Etats-Unis avaient assez d’or en réserve (⅔ des réserves mondiales) pour pouvoir assurer un rôle de convertibilité or en dehors de leurs frontières.

Depuis, la majeure partie du commerce international (88%) est libellée en monnaie américaine. Le pétrole s’échange en dollars, les banques centrales en font des réserves, les investisseurs en achètent dans les moments de tension. Il est disponible partout dans le monde et sert de valeur refuge car tout le monde le sait, les Etats-Unis sont la première puissance militaire et économique du monde. Leur monnaie est donc reine.

Le problème

Le problème, c’est que quand la Fed américaine imprime des dollars, c’est comme si elle produisait de l'or…

De Gaulle avait d’ailleurs bien compris que les Etats-Unis finançaient ainsi leur guerre au Vietnam et le programme de "conquête de l'espace" aux dépens... des Européens. C'est pour ça que la Banque de France a commencé dès 1965 à échanger systématiquement ses dollars contre de l'or, à accumuler de l'or et à abandonner la monnaie américaine.

Au-delà de ça, certains pays du monde sont préoccupés par l'influence et le contrôle que les États-Unis peuvent exercer grâce à leur monnaie.

Le dollar est devenu une arme politique. Washington a décrété des sanctions contre la Russie, ses alliés et ses oligarques. Une entreprise sous sanctions américaines se trouve extrêmement pénalisée dans ses échanges avec l’étranger puisqu’aucune banque n’acceptera de paiement en dollar pour elle (alors que rappelons, c’est aujourd’hui la monnaie du commerce internationale).

Pire encore, les Etats-Unis utilisent le dollar comme une arme économique. En 2014, la BNP a subi les foudres de l'Amérique et a dû payer une amende record de 9 milliards de dollars.

Cette amende a été imposée parce que la banque a financé en dollars des exportations en provenance de Cuba, du Soudan et de l'Iran soumis à l'embargo américain. C’est l’extra-territorialité du droit américain qui s’exerce dès qu’il s’agit de transactions en dollars. Comme c’est pratique…

Vous l’avez compris, les BRICS sont préoccupés par l'influence et le contrôle que les États-Unis peuvent exercer grâce à leur monnaie. Leur volonté de dédollarisation n'est pas une simple réaction aux sanctions américaines récemment imposées à la Russie. Ils cherchent à établir un système monétaire mondial polycentrique, en favorisant l'internationalisation de leurs propres monnaies. En quelque sorte, ils ne veulent plus subir le diktat des Etats-Unis.

La part croissante de ces pays dans le PIB mondial pourrait bien leur permettre d’arriver à leurs fins. Les BRICS n’ont plus rien à envier aux pays du G7 (USA, Canada, Allemagne, Etats unis, UK, Allemagne, Italie et Japon).
A vrai dire, d’ici quelques années, il est fort probable qu’ils les dépassent en termes de PIB.
D’autant que leurs portes sont grandes ouvertes : 18 pays ont officiellement candidaté pour devenir des membres des BRICS. On y retrouve l’Algérie, l’Indonésie, l’Argentine par exemple mais d’autres pays font aussi beaucoup d’efforts…

L'Arabie saoudite a passé un accord avec la Chine pour vendre son pétrole en Yuan tandis que les Émirats Arabes Unis vendent le leur en roupies indiennes.

Le Brésil a récemment abandonné le dollar dans ses échanges avec la Chine et l’Egypte a même émis des obligations en Yuan. Les lignes bougent…

De leur côté, les membres de l’ASEAN (L'Association des Nations d'Asie du Sud-Est qui regroupe 10 états) délaissent petit à petit le dollar pour promouvoir des moyens de paiements locaux.

L’avenir ?

Les BRICS travaillent à une monnaie commune (numérique ?) pour accentuer encore un peu plus la pression sur le dollar.

Mais tout n’est pas fait…
La dédollarisation aurait des implications majeures pour l'économie mondiale. Certes, cela pourrait réduire le contrôle des États-Unis sur les flux financiers mondiaux et donner plus de marge de manœuvre aux pays des BRICS dans la conduite de leurs politiques économiques. Mais cette transition serait difficile notamment en raison des inégalités économiques au sein des BRICS et des relations variées de chaque pays avec les États-Unis.

Une chose est sûre, malgré les défis, les pays des BRICS semblent déterminés à réduire leur dépendance vis-à-vis du dollar.

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La feuille volante de la semaine : le Private Equity

Son petit nom en français : le Capital Investisement

C’est quoi ? C’est un investissement au capital d’entreprises non cotées en Bourse. On y investit soit en direct, soit par l’intermédiaire de fonds de private equity (on confie nos fonds à des pros qui vont investir dans un portefeuille d’entreprises non cotées).
La durée de placement est longue, en général entre 7 et 10 ans.
C’est souvent considéré comme un investissement dans l’économie réelle car les fonds viennent directement subvenir au besoin de financement et aux projets de développement des entreprises.

Les différents types de capital investissement. Il y a plusieurs stades de financement dans le capital investissement, chacun correspondant à une étape spécifique du cycle de vie d'une entreprise.

  • Capital Amorçage (et Capital Risque) : Il s'agit d'une forme de financement pour les entreprises en phase de démarrage, généralement destinée à soutenir les premières étapes de développement de l'entreprise. Les fonds peuvent être utilisés pour la recherche de marché, le développement de produits ou le prototype, ou pour toute autre activité initiale.

  • Capital Développement : Ce type de financement est destiné aux entreprises établies qui cherchent à se développer, soit par l'expansion de leur activité actuelle, soit par l'entrée dans de nouveaux marchés. Ces entreprises sont généralement profitables, mais ont besoin de capitaux pour financer leur croissance.

  • Capital Retournement : Il s'agit d'un type de financement destiné aux entreprises en difficulté ou en faillite qui ont besoin de capitaux pour se restructurer ou pour se remettre d'une période difficile.

  • Capital Transmission : Il est généralement utilisé lorsque les propriétaires actuels de l'entreprise cherchent à vendre leur entreprise ou une partie de celle-ci.

Comment investir ? Tu peux investir en direct ou par l’intermédiaire de fonds de capital investissement. Il existe différents types de fonds qui sont structurés de manière légèrement différente et qui ont des objectifs d'investissement spécifiques :

  • FCPR - Fonds Commun de Placement à Risques : Ces fonds investissent principalement dans des entreprises non cotées. Au moins 50% des actifs du FCPR doivent être investis dans des entreprises non cotées.

  • FPCI - Fonds Professionnel de Capital Investissement : Les FPCI sont similaires aux FCPR, et prennent des participations principalement en actions au sein de PME non cotées avec diverses stratégies (immobilier, start-up, etc.).

  • FCPI - Fonds Communs de Placement dans l'Innovation : Les FCPI investissent principalement dans des entreprises non cotées qui se concentrent sur l'innovation. Ces fonds ont été créés pour stimuler l'investissement dans les entreprises technologiques et innovantes. Au moins 70% des actifs du FCPI doivent être investis dans des entreprises innovantes.

  • FIP - Fonds d'Investissement de Proximité : Les FIP sont destinés à stimuler l'investissement dans les PME situées dans des régions spécifiques. Au moins 70% des actifs du FIP doivent être investis dans des PME situées dans une ou plusieurs régions définies.

Certains fonds (comme les FCPI et FIP) donnent également des avantages fiscaux (réduction d’impôt sur le revenu).

[SPONSOR ❤️] Ramify est une plateforme d’investissement qui propose plusieurs solutions : assurance-vie et PER, SCPI, investissement en start-ups et Private Equity. Ils proposent d’ailleurs plusieurs fonds de private equity avec des sociétés de gestion de renom comme Altaroc et Eurazeo. Pour découvrir les fonds et les performances du Private Equity ces dernières années, c’est par là :


Si tu as manqué les feuilles volantes publiées sur les réseaux ces 2 dernières semaines, les voici : l’impact des frais sur un contrat d’assurance-vie, le marché du FOREX (les devises), les indicateurs économiques de la France en 2022, l’assurance vie multiprojet et la Schrinkflation.

  • 👑 Les Dividend Aristocrats sont des entreprises avec une capitalisation boursière supérieure à 3 Mds$ et dont le dividende n’a cessé d’augmenter depuis 25 ans (critères US, en France c’est 10 ans). On y retrouve des entreprises comme Coca-Cola et McDonalds aux US et Total, L’Oréal ou Sanofi en France. Une liste des aristocrates du dividende dans cet article.

  • 🤖 Le conseil financier nouvelle génération : on reste dans le monde de l’IA (c’est la grosse tendance du moment) avec JPMorgan Chase qui présente IndexGPT pour révolutionner les conseils financiers.
    IndexGPT, inspiré de la technologie ChatGPT développée par OpenAI, analyse et sélectionne les actifs financiers les plus adaptés à chaque client. Il vise à offrir des conseils d'investissement personnalisés et précis, se positionnant à l'avant-garde de l'adoption de l'IA dans le secteur financier.

  • 📄 Nouveau bulletin de paie : à partir de juillet, les bulletins de paie devront inclure le montant net social, simplifiant ainsi les démarches des allocataires auprès des organismes sociaux. Le montant net social correspond aux sommes brutes versées par les employeurs, déduites des cotisations sociales. Il englobe les salaires, les primes, les heures supplémentaires, les avantages en nature, les indemnités, mais exclut les remboursements de frais professionnels et les avantages sociaux. Cette nouvelle mention entraîne également une nouvelle présentation obligatoire du bulletin de paie pour tous les employeurs à partir de juillet 2023.

  • 📕 Pourquoi le taux du Livret A n’augmente pas aussi vite que l’inflation ? Le taux du Livret A, normalement révisé automatiquement, fait l'objet de dérogations fréquentes par le gouvernement. Malgré une formule mathématique claire, la rémunération de l'épargne réglementée est souvent fixée par l'exécutif, suscitant ainsi des controverses. La question se pose maintenant de savoir si le taux sera revalorisé le 1er août prochain, et les perspectives ne sont pas favorables. Cette situation remet en question la dépolitisation de la fixation du taux et soulève des interrogations sur la meilleure approche à adopter pour le Livret A.

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