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On a tout changé (sauf l'essentiel)

Nouvelle formule, même ambition : t’éduquer financièrement

Hello 👋

La newsletter s’est refait une petite beauté : plus claire, plus visuelle, et surtout plus pédagogique.

Au lieu de creuser un seul sujet en profondeur (ce qu’on fera très bientôt sur notre chaîne YouTube !), tu retrouveras désormais dans ta newsletter préférée (je l’espère 🤞) 2 à 3 rubriques par édition, sur différents sujets financiers : économie, finances publiques, patrimoine, investissement…

Et tant qu’à faire, on en a aussi profité pour changer de look avec un nouveau branding.

Dis-moi ce que tu en penses à la fin de cette édition !

Ce que tu vas découvrir dans cette édition :

  • Pourquoi j’ai décidé d’organiser ma première conférence en ligne sur l’éducation financière (et pourquoi tu devrais y assister)

  • Ce qu’il y a vraiment derrière les fameux 211 Mds€ d’aides aux entreprises, souvent brandis comme la cause “irréfutable” du déficit français

  • Les bonnes raisons (et les conditions) pour transférer son PEA

  • Un zoom sur le poids écrasant des "Magnificent 7" dans les indices mondiaux

⏱️ Temps de lecture : < 5 min

POUR ALLER PLUS LOIN…

Vous êtes 42 000+ à nous lire à chaque édition.
Un énorme merci !

Pour ceux qui veulent aller plus loin et reprendre en main leur avenir financier :

Pour les CGP, professionnels et entreprises, découvrez nos offres à la fin de cette édition 👇

CONFÉRENCE D’ÉDUCATION FINANCIÈRE

Je t’invite à ma toute 1ère conférence d’éducation financière en ligne.

🚨 L’urgence d’agir : comment devenir son meilleur conseiller financier

Depuis quelques mois, j’anime des conférences d’éducation financière pour des grandes boîtes : L’Oréal, le Crédit Agricole, la Matmut

Et à chaque fois, même constat. On manque cruellement des bases pour gérer sereinement ses finances perso.
Ce n’est pourtant pas si compliqué…Avec un peu de pédagogie et les bons repères, tout devient plus claire, plus simple.

Mais sans ce bagage, on procrastine.
On laisse l’inflation grignoter notre pouvoir d’achat.
Notre épargne dort, pendant que les intérêts composés bossent… pour les autres.

L’ignorance financière coûte très cher.
Mais comme tu n’en as pas conscience… tout va bien 😅

Sauf que ton avenir financier ne se préparera pas tout seul.
L’État-providence a disparu et ta retraite est de plus en plus incertaine.
Alors si tu veux avancer, il va falloir t’y mettre. Et vite.

Et si 1h suffisait pour se réveiller ?
Pour faire enfin ce premier pas ?

Je t’invite à le faire lors de ma prochaine conférence en ligne, mardi 09/12 à 20h.

Je ne te promets pas la richesse.
Ni la liberté financière en 60 minutes.
Mais je te promets de la clarté, des déclics… et une vision décomplexée de la finance comme tu ne l’as jamais vue.

L’école ne le fait pas.
Alors on le fait. 👊

Les places sont limitées (merci le logiciel de webinaire…)

ÉCONOMIE

🕵️‍♂️ La vérité sur les 211 Mds€ d’aides aux entreprises

Ce chiffre est souvent brandi comme l’argument massue par certains partis politiques pour expliquer l’état désastreux de nos finances publiques. L’État verserait (au conditionnel… tu vas vite comprendre pourquoi) des sommes colossales aux entreprises. Et ce serait LA grande cause du déficit français.

Petit rappel : le budget de la France en 2024, c’est quoi ?

  • Recettes (impôts, taxes, etc.) : 1 500 Mds€

  • Dépenses : 1 670 Mds €

  • Déficit : 170 Mds €, soit 5,8% du PIB

Sur le papier, on pourrait se dire qu’il suffit de couper les fameuses “aides aux entreprises” pour régler le déficit. Fastoche.

Mais… en regardant de plus près, il y a comme un hic. La majorité de ces 211 milliards ne sont pas vraiment des aides. Ou du moins, pas dans le sens qu’on imagine.

Prenons quelques exemples concrets :

  • 41 Mds€ sont des aides remboursables.
    En clair : des prêts ou des crédits à taux préférentiels. Donc, oui, c’est un coup de pouce, mais les entreprises doivent les rembourser.

  • 39 Mds€, ce sont des “dépenses fiscales déclassées”.
    Des trucs bien techniques comme le régime mère-fille ou l’intégration fiscale des groupes. Ce n’est pas de l’argent versé, mais un manque à gagner. Et remettre ça en cause serait… disons, très compliqué.

  • 23 Mds€ viennent de régimes de TVA réduite.
    L’addition au resto ou les travaux chez soi sont taxés à 10% ou 5,5% au lieu de 20%. Là encore, ce n’est pas une aide donnée, mais une recette que l’État choisit de ne pas encaisser.

Au final, les “vraies” aides aux entreprises – si on reste strict – tournent autour de 108 Mds€.
Et dans le lot, 75 Mds€ sont liés à des baisses de cotisations sociales sur les bas salaires. Une mesure qui a quand même permis de faire baisser le chômage.

Bref, c’est beaucoup plus subtil que ce qu’on entend dans le débat public. Et pour remettre un peu d’ordre là-dedans, on a pris le temps d’en parler avec Olivier Lendrevie, ex-dirigeant de grandes institutions financières et fondateur du média MoneySmart.fr.

La vidéo est à découvrir ici 👇


PATRIMOINE

🧐 Faut-il transférer son PEA ?

C’est probablement une question que tu ne te poses pas… alors je le fais pour toi.
Pourtant, entre les frais, les interfaces dignes de l’époque du Minitel et les services limités… il y aurait de quoi lever un sourcil.

Alors oui, transférer son PEA, c’est souvent long.
Mais le jeu en vaut (probablement) la chandelle. Car changer de courtier, c’est souvent investir mieux, plus simplement… et surtout, pour moins cher.

Pourquoi transférer ?
Trois raisons qui reviennent souvent :

1. Réduire les frais
Certaines banques continuent de facturer des droits de garde (ça existe encore en 2025 ?), des frais de courtage délirants, voire des frais d’inactivité. Pendant ce temps, des courtiers en ligne font la même chose pour… zéro euro. L’écart peut vite devenir absurde et le transfert de son PEA urgent.

2. Profiter d’une meilleure interface
Sur certains PEA, l’interface est tellement vieillotte que tu passes plus de temps à chercher l’information qu’à investir. À l’inverse, les courtiers modernes proposent des outils clairs, bien pensés, qui rendent la gestion de ton portefeuille bien plus simple et agréable.

3. Accéder à plus de services
Plus d’instruments financiers, des outils de suivi, des alertes personnalisées… Certains courtiers en ligne ont bien compris que l’expérience compte (presque) autant que les performances.

Un transfert de PEA, c’est un peu comme un déménagement. Un peu long et laborieux, mais ça se fait :

  • Tes titres sont transférés ligne par ligne, sans avoir besoin de vendre.

  • Les liquidités sont transférés à part, parfois avant ou après les titres.

  • Le délai ? Quelques semaines, selon la réactivité des établissements.

  • Les frais ? Oui, il peut y en avoir. Bonne nouvelle : beaucoup de nouveaux courtiers remboursent ces frais (c’est le cas de Saxo Banque, le courtier que j’utilise - et mon partenaire - qui rembourse les frais jusqu’au 31/12)

Le principal avantage d’un transfert, c’est que tu conserves l’antériorité fiscale de ton PEA. Et pas besoin de vendre tes titres : ils sont transférés tels quels.
Résultat, tu restes exposé au marché pendant toute la durée du transfert.
Seule limite à garder en tête : tu ne pourras pas passer d’ordres (ni achat, ni vente) tant que le transfert n’est pas terminé.

Et voici les différentes étapes d’un transfert de PEA chez Saxo Banque :

Les étapes du transfert d’un PEA chez Saxo Banque

💡 Le mot de Guillaume : J’ai transféré cette année mon PEA chez Saxo Banque pour 3 raisons principales :
- 0 droits de garde ou frais d’inactivité
- Des frais de courtage parmi les plus bas du marché
- Un accès à de nombreux instruments (actions et ETF)

Le tout proposé par un courtier européen historique (créé en 1992), une maison sérieuse, régulée, qui place l’investisseur au cœur de son expérience.

Profite de 500€ de frais de courtage offerts* + frais de transfert PEA* offert en passant directement par ce lien.

Partenariat rémunéré.
*Voir conditions

INVESTISSEMENT

🔥 S&P500 = Standard 7 + Poor’s 493

Le S&P500, c’est l’indice de référence des actions américaines. Les 500 plus grandes entreprises cotées aux États-Unis, rien que ça. Et sur le papier, c’est une belle success story : +10% par an en moyenne depuis 20 ans.

Mais… en creusant un peu, on réalise que ce n’est pas vraiment 500 entreprises qui tirent la performance.

Ce sont 7 d’entre elles.

Les Magnificent 7 : Apple, Microsoft, Alphabet (Google), Amazon, Nvidia, Meta (Facebook/Instagram) et Tesla. Les mastodontes de la tech, que tu connais par cœur. Ce sont elles qui portent (presque à elles seules) la performance de l’indice.

D’où ce petit jeu de mots :
Standard 7… et Poor’s 493.
Tu l’as ? 😏

Performance des Mag7 et des 493 autres entreprises composant l’indice S&P500

Le graphique parle de lui-même : sans les Mag7, le reste du S&P500 aurait eu une trajectoire beaucoup plus molle.

Et pourquoi c’est important de le souligner ? Parce qu’aujourd’hui, de plus en plus d’investisseurs particuliers misent sur les ETF, ces fonds indiciels qui répliquent la performance des grands indices mondiaux : S&P500, MSCI World, Nasdaq, etc.

C’est une stratégie simple, efficace, peu coûteuse… mais qui repose à leur insu sur un petit nombre d’entreprises ultra-dominantes.
Derrière une diversification apparente, il y a en réalité une forte concentration.

Acheter “le marché”, aujourd’hui, c’est surtout acheter les 7 mêmes valeurs. Et si elles toussent, c’est tout l’indice qui s’enrhume.

Rien d’alarmant, juste bon à savoir…

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