✅ Plus c’est long...

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La semaine dernière, lors d’un événement pour parler finances personnelles, on m’a dit : « La Bourse, c’est du casino. »

Tu as sûrement déjà entendu cette phrase. Peut-être même que tu l’as pensée toi-même.

Et c’est vrai… si l’on confond investissement long terme et trading à court terme, c’est l’effet que ça peut donner.
Acheter une action le lundi pour la revendre le vendredi, c’est parier sur une fluctuation à court terme. Autant jouer à la roulette : rouge ou noir, ça passe ou ça casse.

Mais l’investissement de long terme, c’est une autre histoire.
Ici, ce n’est pas la chance qui domine, mais la patience.

Et les données sont formelles : plus la durée de détention augmente, plus le risque diminue (jusqu’à disparaître quasiment).

C’est ce que je vais te prouver dans cette édition 👇

Guillaume
Créateur des feuilles volantes®
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🔷 La question qui mérite réponse

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“Quelle enveloppe ouvrir quand on démarre en Bourse ?”

En France, on a accès à plusieurs enveloppes d’investissement, chacune avec ses avantages et ses inconvénients. Mais lorsqu’il s’agit d’investir en Bourse, et plus particulièrement en actions, il y en a une qui sort du lot : le PEA - Plan Epargne en Actions.

Pourquoi le PEA d’abord ?

Plusieurs raisons :

• Fiscalité imbattable après 5 ans : plus d’impôt sur le revenu sur tes gains (seulement les prélèvements sociaux de 17,2%, c’est déjà pas mal…).

• Exposition aux actions mondiales possible : à la base le PEA c’est réservé aux actions européennes mais il existe des ETF mondiaux (MSCI World, S&P500, etc.) éligibles au PEA grâce à la réplication synthétique.

• Plafond de versement : 150 k€ (hors PEA-PME), largement suffisant pour démarrer.

Le PEA, c’est seulement 1 par personne et réservé aux résidents fiscaux français (tu peux quand même le conserver si tu t’expatries demain).

Ton plan d’actions concret

1. Ouvre un PEA chez un courtier (comme Saxo Banque et vu que je suis partenaire, tu peux bénéficier de 500€ de frais de courtage offert avec ce lien)

2. Mets en place un virement mensuel (même petit).

3. Investis sur 1 ou 2 ETF éligibles PEA (je parle de quelques ETF dans le 90min Bourse)

4. Laisse tourner. Rien à timer, juste à tenir ton horizon long terme.

Évidemment, ceci n’est pas un conseil personnalisé, c’est juste ce que je ferai si je repartais de zéro.

Et si tu cherches un bon courtier, je te recommande Saxo Banque.
C’est mon courtier en Bourse où j’ai un PEA, un compte-titres perso et un compte-titres pro (pour ma holding).

En ouvrant un compte aujourd’hui, tu bénéficies de 500€ de frais de courtage offerts sur 3 mois. Les frais de transferts PEA sont également offerts jusqu’au 30/09.

🔷 Nos derniers contenus & actus

• 🚨 Notre 1ère vidéo Youtube est live : j’échange avec Rémi sur l’univers des Small Caps Value qui ont tendance à surperformer la Bourse sur le long terme.
  Rémi nous livre sa méthode, ses outils et son livre.
  
  Dans le format Decomplex, j’échange sans filtre avec des experts et on insère en post-production des encarts pédagogiques là où c’est nécessaire pour suivre et comprendre la discussion même si tu es néophyte.
  C’est notre première, sois indulgent, et surtout fais nous des feedbacks/suggestions en commentaires de la vidéo pour améliorer les prochaines :)

• 🚀 Le Sommet de l’investisseur a démarré hier (du 15/09 au 19/08) : c’est la 2ème édition organisée par Nicolas Chéron.
  Plusieurs heures de live…
  Des invités de renom…
  
  L’agenda et l’inscription ici (il est encore temps et c’est gratuit) :

• 📚 Mon livre - Le guide visuel d’éducation financière - est toujours n°1 des ventes dans certaines catégories sur Amazon et est également disponible à la FNAC et/ou dans une librairie près de chez toi.

🧘 La patience comme clé de la gestion du risque en Bourse

C’est ce que la majorité des Français, attachés aux placements sans risque, ne comprennent pas…

Je rappelle qu’aujourd’hui, sur les 6 400 milliards d’euros que constitue l’épargne financière des Français, 50 % dorment sur des placements qui rapportent peu, voire rien :

• Comptes courants rémunérés à… 0 %

• Livrets bancaires (1,7 % pour le Livret A en 2025)

• Fonds euros des assurances-vie (2,5 % en 2024)

Ces placements ont un rôle : ils servent d’épargne de précaution, un matelas de sécurité disponible rapidement en cas de coup dur. Mais tout ce qui dépasse ce montant devrait être investi à plus long terme, pour profiter de rendements plus intéressants.

Mais voilà : ça fait peur.
La Bourse, les actions, « c’est volatil ».
Et si une crise survient… ?

Pourtant, le risque de perte à long terme est pratiquement nul sur les grands indices (du moins d’un point de vue historique).

🇫🇷 La preuve en France : le CAC 40 et l’histoire des rendements

L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a étudié les rendements réels (inflation déduite) des actions françaises de 1950 à 2022.

L’étude porte sur l’indice CAC All Tradable (dividendes réinvestis), qui regroupe les 250 plus grandes entreprises françaises.

Comment lire ce graphique ?

• Avec un horizon de placement court de 1 an (j’achète au 1er janvier et je revends au 31 décembre), je prends un risque important : dans le pire scénario observé entre 1950 et 2022, je pouvais perdre –40 %. Mais dans la meilleure année, je gagnais +60 %.

• Sur 3 ans, le risque diminue : les pires périodes donnaient –18,4 % par an, les meilleures +35,9 % par an.

• Sur 20 ans, le risque baisse encore : les meilleures périodes affichaient +10,5 % par an, et les pires « seulement » –2,4 % par an.

À noter : au-delà de 30 ans de détention, il n’y a plus de période négative.
Le rendement est toujours positif (et c’est bien un rendement réel, déjà ajusté de l’inflation).

En résumé :

• Sur le court terme, tout est possible (y compris de lourdes pertes).

• Sur le long terme, les pertes deviennent rares et limitées.

C’est le temps qui joue le rôle d’amortisseur de volatilité.

🇺🇸 Le cas des États-Unis et du S&P 500

Regardons maintenant le marché américain avec son indice phare, le S&P 500, qui regroupe les 500 plus grandes entreprises cotées aux États-Unis.

Sur les 30 dernières années, les résultats sont frappants (rendements réels, ajustés de l’inflation) :

• Sur 1 an : de –43 % à +58 %.

• Sur 10 ans : de –4,9 % par an à près de +15 % par an.

• À partir de 14 ans de détention, le rendement est toujours positif.

Autrement dit : investir sur le S&P 500 pendant au moins 20 ans a historiquement (sur la période 1995-2025) toujours d’éviter de limiter la perte en capital.

En revanche, ce n’est pas tout à fait la même conclusion si on prend en compte les grosses crises du siècles dernier, et notamment la Grande Dépression de 1929 aux Etats-Unis où il aura fallu près de 30 ans pour revenir au niveau de 1929.

Le temps réduit le risque

La durée de détention diminue le risque intrinsèque aux actions :

• La volatilité s’annule progressivement : même les pires crises (dépression, guerres, inflation) n’ont pas empêché un rendement positif sur des horizons longs.

• La patience est la clé de la gestion du risque en bourse : investir sur le S&P 500 pendant au moins 20 ans a historiquement (depuis 1871…) permis d’éviter toute perte de capital.

• Le risque de perte à long terme est pratiquement nul sur les grands indices historiques, alors qu’il reste élevé sur des périodes courtes, ce qui encourage l’investissement long terme et la discipline face à la volatilité à court terme.

Ces résultats sont valables aux États-Unis, mais des études comparables sur le CAC 40 et d’autres indices européens montrent la même tendance : une réduction notable du risque au-delà de 15 ans de détention.

Conclusion : la patience, ton meilleur allié

Pour limiter le risque en Bourse, la meilleure stratégie est claire : investir sur le long terme.
Garde tes positions au moins 10 ans, idéalement 20 ans ou plus, afin de bénéficier de la régularité des rendements historiques et de la quasi-disparition du risque de perte.

Il faudra en revanche faire preuve de discipline et ne pas céder à la panique quand les marchés baissent (car ça arrivera).

Comme le dit l’investisseur numéro 1 :

Investir en Bourse n’a rien d’un pari.
C’est une stratégie rationnelle qui repose sur une seule qualité : la patience.

Si tu investis régulièrement, et surtout si tu gardes tes positions au moins 10 à 20 ans, tu mets toutes les chances de ton côté pour limiter le risque et garantir un rendement.

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